Le Prix Nobel de physiologie et de médecine a été attribué à deux généticiens, l'un anglais, l'autre japonais. Ils ont découvert que les cellules spécialisées d'un organisme adulte pouvaient être reprogrammées pour pouvoir recréer tous les types cellulaires de l'organisme, à l'instar des cellules souches de l'embryon. Ces travaux, qui constituent une spectaculaire avancée scientifique, ont aussi alimenté de vifs débats de bioéthique. Avec cette avancée il serait possible de constituer des banques de cellules IPS ("cellules souches pluripotentes induites" ) avec la possibilité de remplacer des cellules, des tissus ou des organes endommagés en contournant les obstacles immunologiques à la réussite des greffes.